Dans son agence immobilière Le Marquis, rue Grignan, à Marseille (1er), Didier Bertrand le sait, cette période va donner la tendance 2025 du marché. « Comme à chaque printemps, c’est le moment de vérité. Nous pouvons être optimistes même si la situation reste fragile », assure le professionnel, également président de la Fnaim Paca.

Les taux d’intérêt, avoisinant les 3%, ne sont plus un sujet pour les acheteurs. « En face, nous n’avons affaire qu’à de véritables vendeurs qui ne cherchent pas à vendre au plus haut, loin de toute euphorie, le marché est extrêmement sain. Tous les indicateurs sont donc au vert : le volume est reconstitué et les biens repartent très vite. Nous sommes à une moyenne de 99 jours. Ces trois mois restent une moyenne, la semaine dernière, sur les cinq nouveaux appartements que nous venions de recevoir à l’agence, trois ont été vendus à la fin de la semaine », relève l’agent.

Petites surfaces dans le centre, haut de gamme dans le Sud

À Marseille, les prix sont restés stables et opèrent en moyenne une légère augmentation (+ 2%). Mais certains secteurs se distinguent déjà. La start-up marseillaise Lycaon pointe en effet les arrondissements du centre-ville (Opéra, Cinq-Avenues, La Conception) sur lesquels les investisseurs ou les primo-accédants se partagent les petites surfaces. « Des ventes entre 200 000 et 300 000 euros qui redynamisent le marché et qui ont été possibles grâce à la baisse des taux », précise Stéphane Daumillare, patron de l’entreprise spécialisée dans la data immobilière.