Pendant trop longtemps, l’Afrique a été perçue par l’Europe sous le prisme unique de l’aide. Aujourd’hui, face aux crises économiques, climatiques et migratoires, cette vision est dépassée. EGAAD, fondée par Réda Boulos, propose une nouvelle voie : une coopération d’égal à égal, structurée autour d’une triangulation stratégique entre Afrique, monde arabe et Europe.
L’Europe et l’Afrique peuvent devenir ensemble un moteur de stabilité, de prospérité et d’innovation. Depuis 2019, EGAAD fédère 35 champions égyptiens des secteurs clés — énergie, infrastructures, santé, numérique, agriculture — autour d’une ambition : construire une Afrique autonome et connectée, en synergie avec l’expertise européenne. Avec 2 milliards de dollars investis dans huit pays africains, EGAAD montre que le Sud n’est plus un espace à développer mais un partenaire à co-construire.
Sa méthode repose sur une triangulation unique : ancrage local africain, capacité de gestion égyptienne, savoir-faire technologique européen. Cette approche maximise l’impact des projets tout en respectant les souverainetés locales.
« La triangulation Sud-Sud-Europe n’est pas seulement un modèle économique, c’est un projet politique pour un monde plus équilibré », souligne Réda Boulos. À travers chaque projet, EGAAD vise à transférer des compétences, inclure les PME locales et bâtir des partenariats responsables sur le long terme.
Dans un contexte mondial marqué par la recomposition des alliances, ce modèle réduit les asymétries historiques, stimule l’innovation conjointe et consolide une prospérité partagée.
L’Europe a tout intérêt à s’engager activement dans cette dynamique. Non plus comme bailleur distant, mais comme partenaire stratégique, co-créateur d’une histoire commune avec un continent jeune, dynamique et riche en potentialités.
Face aux défis climatiques, alimentaires, numériques ou migratoires, il n’y aura pas de solutions sans un nouveau pacte Europe-Afrique fondé sur l’équilibre, la co-création et la confiance. EGAAD incarne déjà ce pacte sur le terrain.
Oui, l’Europe et l’Afrique peuvent ensemble bâtir un avenir plus humain, plus inclusif et plus durable.
Oui, la triangulation portée par EGAAD prouve que l’heure n’est plus à l’aide descendante, mais à la coproduction d’un développement souverain et résilient.
La question n’est plus de savoir si cette coopération peut marcher.
Il est temps d’accélérer.
ARTICLE PARTENAIRE Avec EGAAD