Un dénouement terrible. Le corps sans vie d’Agathe Hilairet, une jeune femme de 28 ans qui avait disparu jeudi 10 avril près de Vivonne, dans la Vienne, a été retrouvé dans un sous-bois, a fait savoir le procureur de la République de Poitiers, Cyril Lacombe, ce lundi 5 mai.

« L’autopsie réalisée ce jour n’a pas permis de déterminer, à ce stade, les causes du décès », a déclaré le procureur dans un communiqué. « Plusieurs analyses complémentaires sont en cours afin de poursuivre les investigations », a ajouté Cyril Lacombe.

Selon nos informations, le corps de la jeune femme a été retrouvé dimanche, en fin de journée, par un promeneur dans un sous-bois, situé au sud de la zone de recherches des enquêteurs. Un élément confirmé par le procureur de la République de Poitiers, qui a précisé que le corps « se trouvait dans un sous-bois en périphérie des zones de recherches », au sud de la commune de Vivonne.

Des témoignages précieux

Le 10 avril dernier, la jeune femme était partie du domicile de ses parents, situé à Vivonne (une commune située à une vingtaine de km au sud de Poitiers), vers 10h30, pour un jogging de deux heures. Mais ses proches, ne la voyant pas revenir et n’arrivant plus à la joindre par téléphone s’étaient inquiétés. C’est son père qui avait informé la gendarmerie en début d’après-midi. Rapidement, une enquête avait été ouverte pour « disparition inquiétante ».

Dans les jours suivants, d’importants moyens avaient été mis en place pour tenter de la retrouver, avec des équipes cynophiles, de nombreux gendarmes, militaires, membres de la protection civile, des hélicoptères et des drones. Des équipes de plongeurs avaient également été appelées pour sonder les rivières alentour samedi.

Le club de course à pied de Vivonne, auquel Agathe appartenait, avait également offert des informations précieuses pour l’enquête, comme les chemins que la jeune femme était habituée à emprunter. Un appel à témoins, publié dès le lendemain de sa disparition, avait par ailleurs permis de récolter plusieurs dépositions.

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Écouter

Le 17 avril, le dispositif des recherches avait été levé, après une semaine de ratissages au sein d’une large zone de 100 km2 où la défunte, de frêle corpulence (1,65 m, 35 kg), avait l’habitude de pratiquer le trail.

Une enquête avait été initialement ouverte pour « disparition inquiétante ». Depuis le 14 avril, une information judiciaire était menée pour « enlèvement et séquestration ».