Laurence Boccolini avait révélé être atteinte d’une tumeur rare le 2 avril dernier. Dans un extrait dévoilé de l’émission Dans le rétro, l’animatrice télé de 61 ans revient sur les remarques violentes qu’elle a reçues après avoir fait cette annonce.

Laurence Boccolini est une figure incontournable de la télévision française. Celle qui présente Les enfants de la télé sur France 2 après le départ de Laurent Ruquier, a sorti son autobiographie intitulée Showtime : Souvenirs du chaos, le 2 avril dernier. L’animatrice télé de 61 ans y révèle notamment être atteinte d’une tumeur rare, non cancéreuse, dans l’oreille gauche. Dans un extrait dévoilé de l’émission Dans le rétro, elle revient sur les remarques violentes qu’elle a reçues après s’être livrée sur son problème de santé.

Laurence Boccolini évoque les remarques violentes qu’elle a reçues après avoir annoncé être atteinte d’une tumeur rare et inopérable

Laurence Boccolini a dû faire face à des messages de haine après la publication de son livre. « J’ai reçu des messages de haines, il n’y a pas longtemps avec le livre, qui disaient : ‘arrêtez de vous plaindre parce que si ça vous est arrivé, c’est que la soupe était bonne et que le chèque était gros' », a-t-elle déclaré. Face à Déborah Grunwald, l’animatrice a également expliqué avoir reçu quelques remarques violentes après avoir révélé la maladie dont elle est atteinte. « Par rapport à mon problème médical : ‘Vous êtes connue, vous mourrez comme tout le monde. Vous n’allez pas vous plaindre d’une tumeur' », a raconté l’animatrice avant d’ajouter : « Ça je m’y attendais, parce que ça fait tellement plaisir aux gens de savoir que, vous aussi, vous allez mal. Certaines personnes projettent leur propre haine d’eux-mêmes, leur propre haine du monde, leur propre mal-être, sur quelqu’un qui est à la télé ». « Donc c’est vous qui prenez, j’ai l’habitude », a-t-elle conclu.

« C’est là qu’elle habite ! » : Laurence Boccolini interpellée dans la rue et même chez elle

Outre sa santé, Laurence Boccolini aborde également dans son autobiographie la grossophobie dont elle a été victime ou encore ses débuts compliqués à la télé. « À l’époque du Maillon Faible, dans la rue, dans les magasins, on vous interpellait : ‘la grosse, la sorcière, l’autre c*nne, la méchante. On jetait des pierres à vos fenêtres, c’est d’une violence inouïe. Comment ont fait pour tenir ? », a demandé Déborah Grunwald. Laurence Boccolini a alors raconté que le dimanche, certaines personnes « montaient sur la grille et regardaient par la fenêtre » de chez elle. « J’entendais tout : ‘Ah, c’est là qu’elle habite l’autre c*nne, la méchante, eh le Maillon Faible’ en pleine nuit », a-t-elle expliqué.