DÉCRYPTAGE – Malgré des bombardements répétés d’Israël et des États-Unis, les insurgés pro-iraniens parviennent encore à frapper l’État hébreu et à perturber la navigation en mer Rouge.

La nuit de dimanche à lundi, à Sanaa, les murs de l’appartement de Souhail ont encore tremblé. « Vers 3 heures du matin, mes enfants ont eu peur, on a tous été réveillés par les bombardements », confiait lundi matin cet habitant de la capitale yéménite, prise pour cible par l’aviation américaine. Vingt-quatre heures plus tôt, les rebelles pro-iraniens houthistes avaient suscité la panique en revendiquant une attaque inédite contre l’aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv en Israël. « Pour la première fois, un missile a frappé directement à l’intérieur du périmètre de l’aéroport », indiquait peu après à l’AFP un porte-parole militaire israélien.

« Nous allons avoir une tempête », ironisait dimanche soir au téléphone Souhail. Comme beaucoup de Yéménites, ce représentant de la société civile a fini par s’habituer aux violences qui s’abattent sur ce pays le plus pauvre de la péninsule arabique, déchiré par une guerre civile depuis plus de dix ans. Un pays partagé entre deux pouvoirs…

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Le Figaro

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