CHRONIQUE –  Le vote de la Roumanie pour George Simion, qui a recueilli près de 41 % des suffrages au premier tour, signale qu’une vague souverainiste, aux accents trumpistes, est en train de déferler sur une partie de l’UE.

En Roumanie, les électeurs ont à nouveau tranché. Au premier tour de l’élection présidentielle, qui s’est tenu le 4 mai 2025, le candidat nationaliste George Simion, leader du parti AUR (Alliance pour l’unité des Roumains) est arrivé en tête avec 41 % des voix. La dernière fois que les électeurs roumains s’étaient prononcés démocratiquement, leur vote avait été annulé par une décision de la Cour constitutionnelle roumaine. Cette institution avait annulé le précédent premier tour de la présidentielle, où un autre candidat nationaliste, Calin Georgescu, était arrivé en tête avec 23 % des voix. Les juges avaient avancé comme raison la vague de messages prorusses qui avait déferlé sur les réseaux sociaux, et qui aurait donc indûment influencé l’électorat, lui faisant ainsi faire le « mauvais choix ».

Le 14 février 2025, dans un discours à la conférence de Munich sur la sécurité, le vice-président américain JD Vance avait pris comme exemple l’invalidation du scrutin roumain pour dénoncer…

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Le Figaro

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