Marrant, l’an dernier, Ogura, champion du monde Moto2 choisit Aprilia pour son début de carrière MotoGP. Il n’a aucune confiance dans la Honda qui est une superbe machine à perdre. Fin 2023, quand Zarco accepte de rouler sur la moto factory de LCR, on se dit là aussi que le cimetière des éléphants n’est pas loin. Et pourtant, alors qu’il est seul, sur les quatre pilotes de l’usine, à se battre vraiment, il réalise des miracles. Du coup la moto devient plus intéressante pour les calibres aussi. Idem chez Yamaha, on a vu Quartararo, lui aussi seul parmi les quatre de la marque bleue, réussir de jolis coups et à ce point de la saison, Quartararo est six au général, Zarco sept. Derrière cinq Ducati, marque encore imbattable mais Quartataro n’est pas passé loin du miracle à Jerez. Du coup, côté calibres, on commence à rêver, le retour des Japonaises, ça ne se rate pas ça… On considère donc qu’à un an ou deux, à part Zarco et Quartararo, il y a aura des places vacantes chez les deux constructeurs. Qui ? On sait que le Turc Razgatlioglu, double champion du monde de WSBK, pilote balaise battu cette année par un talent, Bulega et un règlement absurdissime de la FIM, frappe à la porte des Japonais. Enfin son agent. Mais problème, justement, cette année, manifestement, même si tout peut arriver dans ce sport, Razga est battu. Alors Acosta bien sûr, en plus son écurie est probablement en train d’être rachetée vise lui aussi un guidon japonais. Zarco a déjà dit qu’il préférerait les voir se battre à la porte de Yamaha parce que lui, Johann, aimerait bien recevoir le bonus de son courage et de ses qualités de metteur au point par un passage en team factory. Destin… Parfois cruel, toujours joueur…