Joël Le Berrigaud s’est élancé de Nantes le lundi 28 avril, pour rallier Perpignan via Hendaye à vélo. Mais son deuxième tronçon des Relais de France a tourné court. Un problème de matériel l’a obligé à faire demi-tour à Bordeaux. Et pas question d’en rester là. Il repartira le 1er août…
« Je suis arrivé à Bordeaux mais malheureusement… pas sans mal. Ces 500 km m’ont ouvert les yeux sur la qualité de mon matériel » explique Joël qui a dû composer avec plusieurs crevaisons. Un incident fréquent dans les périples cyclistes. Sauf que là, notre baroudeur n’a pas pu démonter son pneu tellement il était collé à la jante. Heureusement « Un fou comme moi s’est arrêté pour m’aider ».
Un problème de pneus
Suite à la réparation, Joël constate que ses pneus ne sont pas adaptés à l’usage qu’il en fait. Comme il roule au maximum sur des voies cyclables, des sentiers caillouteux où ça secoue beaucoup, le matériel, notamment les pneus, est très sollicité. Alors la confiance en soi en prend un coup, le stress est permanent, le doute et la fatigue s’installent.
Joël décide d’aller jusqu’à Bordeaux et d’abandonner l’aventure. « Ces périples doivent être synonymes de plaisir, pas de galères. Comme le marathonien qui doit avoir de bonnes chaussures, le cycliste longues distances doit avoir les meilleurs pneus possibles » fait remarquer l’Alréen. Mais que ses « suiveurs » se rassurent. Joël reprendra son périple le 1er août avec des pneus renforcés. « Je n’abandonne pas pour autant mon projet. Ce sera reculer pour mieux sauter… » conclut le cycliste spécialiste des longues distances.