« Saint-Laurent-du-Var n’était pas une commune à la hauteur de ce qu’elle mérite. Avec les travaux avenue du Général-de-Gaulle et square Bènes, entièrement refaits actuellement, on bénéficiera d’une continuité depuis la gare et on pourra se balader avec davantage d’espace pour les piétons. »

L’avis de Nathalie Garcia, qui habite Saint-Laurent-du-Var depuis vingt ans, résume celui exprimé par de nombreux Laurentins, samedi matin, au « Café citoyen » organisé par la mairie.

Il s’agissait de la 4e édition de cet échange informel entre la population, le maire et son équipe municipale. Il a eu lieu dans le jardin de la « villA », 228, avenue du Général-Leclerc.

L’objectif? Donner, autour d’un café, la parole aux administrés sur tous les sujets de leur quotidien, en présence d’interlocuteurs dédiés: les élus et les différentes directions de la Ville. Ici, on râle un peu contre les nuisances sonores en périscolaire s’échappant de l’école Michelis.

« Il faudrait baisser le son », réclame une riveraine. On note sa requête et promet une suite. Là, on aimerait davantage de végétalisation le long de l’avenue du Général-Leclerc.

« Difficile, réplique le maire, car cela se ferait au détriment du stationnement. » Plus loin, on sollicite davantage de précisions sur les nouveaux ouvrages qui transforment actuellement, Saint-Laurent-du-Var en gigantesque chantier.

Une jointure du bord de mer au cœur de ville

L’ouvrage en cours avenue du Général-de-Gaulle et square Bènes nourrit les conversations: « Sur De-Gaulle, déroule Joseph Ségura, une piste cyclable bidirectionnelle, sé

parée de la chaussée par un couloir végétalisé, ira de la gare jusqu’au square Bènes. On remettra les deux sens de circulation, limitée à un seul actuellement, et on refait des trottoirs plus larges, plus propres ainsi que tout le mobilier urbain. Place Jean-Moulin, on retrouvera le marché, tous les samedis. »

Les stationnements aériens? « On ne les conservera pas tous, mais en contrepartie, on aura deux parkings relais: un au niveau de la gare SNCF et un second au niveau du square Bènes. »

L’idée est de dessiner une jointure depuis le bord de mer jusqu’au cœur de la commune, notamment grâce à la démolition de l’îlot Forez à l’entrée Est de la ville, en face de la gare SNCF.

Cette démolition permettra de créer, au début de l’été, un parking provisoire de 83 places, remplacé à l’automne 2026 par un parking relais définitif de 285 places.

Des commerces, un manège, des arbres en plus

Devant un groupe de riverains très attentifs, Thomas Berettoni, premier adjoint délégué aux Aménagements, apporte d’autres éclaircissements.

« Historiquement, Saint-Laurent-du-Var est un couloir avec deux avenues: Leclerc et De-Gaulle. Le square Bènes, qui était un rond-point, passe de 2.000 à 5.000m2 et, grâce à lui, on va recréer un vrai centre-ville. Il a été redessiné par le paysagiste urbaniste Alfred Peter. Ce sera un square surmontant un parking public souterrain de cent places, géré par Interparking. »

Ce futur centre verra l’édification de deux immeubles de trois et cinq niveaux, fédérant 50 appartements.

Précision du premier adjoint: « Les rez-de-chaussée des deux immeubles représenteront 1.120 mètres carrés de commerces de proximité qui ne feront pas concurrence aux autres. Il y aura notamment un glacier, une brasserie… »

Démarrée en 2016, cette centralité devrait être livrée à la fin de l’année. Entraînant, avec elle, la plantation de quarante arbres aux côtés des trente existants, un manège et, « dans le prolongement de l’avenue du Général-de-Gaulle, une rigole d’eau jusqu’à la rue Bérenger, longeant le côté Nord du square ».