Tours – Nice : 3-1

En battant à nouveau Nice ce dimanche 6 avril 2025 à Grenon (3-1), le TVB a rempli sa première mission : remporter ses deux premiers matchs de quart de finale à domicile, et ainsi mettre les Aiglons dos au mur à l’heure de poursuivre la confrontation sur la Côté d’Azur, samedi prochain. Retrouvez les réactions d’après-match.

Marcelo Fronckowiak (entraîneur de Tours) : « Ce match était un peu piégeux. Ils étaient venus ici pour décrocher une victoire et ainsi pouvoir décider chez eux. Mais maintenant, la pression est sur Nice et on a l’opportunité de se qualifier au prochain match, après avoir beaucoup bataillé suite à un premier set vraiment en deçà de nos capacités. On n’est pas entré dans le match comme il le fallait. Mais à partir du deuxième set, au niveau de l’attaque, on est vraiment dans notre niveau habituel. Je suis content de cette victoire. Il y a certes quelques reproches à faire par-ci par-là, surtout sur ce début de match, mais il ne faut pas être trop gourmand. On a fait le nécessaire, on a su comment jouer. À nous de rester hyper attentifs pour aller chercher les détails qui vont nous aider à passer. »

Brice Donat (entraîneur de Nice) : « Ce qui me gêne, ce n’est pas forcément de perdre, mais plutôt qu’on n’arrive pas du tout à jouer comme on l’a fait toute l’année, avec le sourire, avec de l’engagement, de la détermination, de l’application, de la discipline… Cela fait quinze bons jours qu’on a du mal, qu’on n’arrive pas à retrouver la vitesse, l’agressivité à l’attaque… On est moins percutant. Mais c’est aussi parce que Tours met beaucoup de pression dans tous les domaines. Maintenant, on retourne chez nous, on va essayer de digérer, discuter et tenter de renverser la situation, faire ce fameux exploit à domicile. »

Marcelo Fronckowiak se réjouit que la pression soit désormais sur les épaules de Nice.
© (Photo cor. NR, Frédéric Dubuisson)

Ryan Sclater (pointu de Tours) : « Le début de match a été délicat pour les deux équipes, mais après, on a eu plus de rythme et on a haussé notre niveau au fil du match. Désormais, c’est comme quand tu remportes le premier set d’un match : il faut gagner dès le prochain duel, ne pas donner de chance, d’espoir à l’adversaire. »

Zeljko Coric (capitaine de Tours) : « Ce soir, on a eu du mal à se mettre en marche, mais on a bien réagi, retrouvé notre rage. Le principal, c’était de gagner ces deux premiers matchs ici pour défendre notre terrain, et on a réussi. Du coup, il faut qu’on essaie d’aller là-bas pour finir en trois matchs et avoir un peu plus de repos pour les demi-finales. Bien sûr, ce ne sera pas facile de jouer à Nice, ils vont réagir, mais on est prêt à ça. »

Valentin Bouleau (passeur de Nice) : « Cela fait mal, ça fait trois de suite, c’est compliqué. Autant vendredi, on a été étouffé dans tous les secteurs, autant ce soir je pense qu’il y avait moyen de les faire plus déjouer. Mais nos temps forts ne durent pas assez longtemps, et nos temps faibles trop. C’est une équipe qui a l’habitude des gros rendez-vous, donc si on veut avoir une chance, il faut s’engouffrer dans les moindres brèches. On espère qu’à Nice, on aura plus de repères, mais la salle ne changera pas tout. Il faudra continuer à mettre une grosse intensité, les prendre à la gorge et sauter sur le moindre relâchement adverse. »

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