Il lui a fallu plusieurs mois pour se rendre compte de sa disparition. Et lorsqu’elle en a pris conscience, la tristesse l’a envahie. Alexia Laroche-Joubert était l’invitée de Dominique Lagrou-Sempère pour son émission « Entre vous et moi la chaîne ». Lors de son passage, la productrice a évoqué les disparitions auxquelles elle a dû faire face.
En effet, celle qui a « donné vie » à « Loft Story », « Star Academy », « Les Ch’tis », ou encore « Secret Story », a dû faire face au deuil à plusieurs reprises. Et pourtant, lors des obsèques du père de sa fille, elle n’a pas versé une larme.
Alexia Laroche-Joubert dans le déni ? Pourquoi se sentait-elle « heureuse » à l’enterrement de son compagnon ?
« Je ne pleure pas, je ne pleure qu’au cinéma », assure-t-elle à Dominique Lagrou-Sempère. Son ancien compagnon a perdu la vie dans un accident de moto en 2003. Il s’agissait de l’homme d’affaires Yan-Philippe Blanc, PDG de Warner Music France à l’époque.
Avec Yan-Philippe Blanc, Alexia Laroche-Joubert a donné naissance, en 2002, à sa fille Solveig. Un homme qui a compté pour elle et pourtant, aucune larme n’a coulé de son visage lors des obsèques.
« À l’époque, j’étais assez connue. Il y avait beaucoup de presse. Et lui, par ailleurs, était un patron renommé. Le magazine Gala m’a raconté qu’ils avaient eu beaucoup de mal à trouver une photo où je ne souriais pas« , se souvient la productrice auprès de notre consœur.
Avant de poursuivre : « Moi j’ai vécu son enterrement comme un mariage. Je me suis dit : ‘Putain, je vais me marier avec lui’. C’était une fête. Je suis avec lui, c’est un moment où il y a plein de gens. Donc j’y suis allée comme si je me mariais. J’étais hyperheureuse ».
La tristesse l’a envahie plusieurs années après
Finalement, « trois à six mois après », la situation est devenue « très compliquée ». Alexia Laroche-Joubert a même eu besoin de plusieurs années avant de réellement se rendre compte de la disparition de son ancienne moitié.
« J’ai pleuré la mort de Yan, je me rappelle très bien, c’était dans les bras d’un de mes maris, […] 10 ans après. D’un seul coup, je me sentais autorisée à pleurer ça. Je n’y arrivais pas avant. Je pense que je ne me disais pas que j’allais être jugée. Donc j’ai lâché », a-t-elle reconnu auprès de Dominique Lagrou-Sempère.
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