Ils poussent à un rythme effréné. À Marseille, depuis 2019, les barbershops s’alignent serrés en centre-ville et dans les quartiers populaires, rallumant les néons dans des recoins de la ville désertés par les vitrines classiques.
Façades clinquantes, fauteuils chromés et dégradés à « 10 balles »… ces salons affichent une esthétique soignée et des prix imbattables. Mais derrière cette réussite, c’est un pan de l’économie urbaine qui suscite les interrogations.