À la 74e minute du huitième de finale entre le Stade Toulousain et les Anglais de Sale, l’ailier italien a dû être évacué sur civière.
Un long raid, magnifique, au milieu de la défense des Sharks de Sale, qui se termine au pied des poteaux anglais. On joue la 74e minute du huitième de finale de Champions Cup et l’ailier italien du Stade Toulousain vient de valider la qualification de son équipe pour les quarts de finale (38-15).
Une joie de courte durée. Ange Capuozzo se tord de douleur en se tenant, apparemment, la cheville droite. Les premières informations font état d’une possible fracture de la cheville, un diagnostic qui demandait encore confirmation.
«Il est parti faire des examens qui nous donneront l’état de son pied et de sa cheville. On va attendre, je n’ai pas d’informations pour l’instant, mais c’est une grosse blessure, a reconnu le manager toulousain, Ugo Mola, après la rencontre. On perd un garçon en pleine forme, c’est dommage pour lui. Il a fait beaucoup d’efforts, il a beaucoup écouté, et le voir privé de ces quelques semaines qui arrivent, c’est râlant pour lui, il méritait beaucoup mieux.»
Trop tard pour faire appel à un joker médical
Au meilleur de sa forme depuis plusieurs semaines, l’ailier de 25 sera absent de longues semaines, voire certainement plus. Un coup dur pour le joueur et pour son club, déjà privé jusqu’à la fin de la saison d’Antoine Dupont. Ange Capuozzo, qui évolue à l’aile ou à l’arrière, était désormais considéré comme une solution au poste de demi de mêlée au relais de Paul Graou en cours de match.
«Il nous couvrait d’autres postes, la polyvalence d’Ange va nous manquer dans les semaines qui viennent», a confirmé Ugo Mola, précisant que le Stade Toulousain n’avait plus la possibilité de faire appel à un joker médical pour le remplacer.
Ange Capuozzo s’est tordu de douleur à l’issue de son action conclue par un essai.
VALENTINE CHAPUIS / AFP