Les jurés du prix se sont réunis ce 6 mai pour proclamer leur palmarès.

L’Académie Goncourt a proclamé son palmarès de printemps, qui couronne chaque année un premier roman, un recueil de nouvelles, une biographie et, enfin, une œuvre de poésie. Le Goncourt du Premier roman 2025 a été décerné à Photo sur demande de Simon Chevrier (Stock), l’histoire d’un étudiant qui vend son corps sur des applis de rencontres, un livre cru, transgressif, sur les impasses du désir.

Le Goncourt de la Nouvelle a récompensé Gaël Octavia pour son recueil l’Etrangeté de Mathilde T. (Gallimard-Continents Noirs) qui met en scène des femmes de fort tempérament et follement énergiques, en prise avec des situations émouvantes et drôles. Gaël Octavia, qui est née et a grandi en Martinique, avant de s’installer à Paris où elle a fait des études d’ingénieur, écrit des pièces de théâtre et des romans. En 2017, elle avait reçu la mention spéciale du prix Wepler pour la Fin de Mame Baby.

C’est une biographie de Cioran, nourrie de témoignages et de textes inédits, Cioran ou le gai désespoir d’Anca Videi (L’Archipel) qui a reçu cette année Le Goncourt de la Biographie Edmonde Charles-Roux. Anca Videi, née en Roumanie comme Cioran, est dramaturge et metteur en scène.

Enfin, le Goncourt de la Poésie a couronné James Sacré pour l’ensemble de son œuvre, longue et riche. Le poète né en Vendée en 1939 a commencé à publier en 1966. Les paysages de son enfance, la ferme de ses parents, le jardin, le village sont au cœur de son inspiration.