Par
Hervine Mahaud
Publié le
6 mai 2025 à 18h37
Un bao au welsh, une soupe à l’oignon façon ramen ou encore une crème brûlée au sésame noir. Si la cuisine fusion franco-asiatique vous attire, vous allez forcément adorer Ch’ti Bao. Ce nouveau restaurant, plutôt axé street food, a ouvert lundi 5 mai 2025 en plein centre de Lille, à deux pas du métro République. Ici, on revisite des recettes traditionnelles françaises dans des plats venus tout droit d’Asie.
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Fives-Cail, Wazemmes puis Lille-Centre
Souvenez-vous : il y a un an, nous vous annoncions l’ouverture prochaine de Ch’ti Bao. Arounie, la fondatrice, était alors en pleine phase de test à l’incubateur Baluchon, situé à Fives-Cail. Son idée ? Proposer des recettes classiques de la cuisine française et du Nord dans des baos, des brioches vapeur que l’on retrouve dans de nombreux pays d’Asie, Chine et Vietnam notamment.
Arounie a imaginé des plats mariant les saveurs de l’Asie à celles de la France. ©Hervine Mahaud
Elle a ensuit intégré, en juillet 2024, le food court de l’hôtel Jost, dans le quartier de Wazemmes. C’est là qu’elle a pu véritablement éprouver son concept, auprès de la clientèle parfois hésitante face à la cuisine fusion. « Au début, les clients avaient un peu peur de notre bao welsh. Notre meilleure vente, c’est le bao traditionnel, avec une farce au porc, comme en Chine. »
En un an, la cheffe d’entreprise a pu ajuster ses recettes grâce aux retours en direct, et développer de nouveaux produits pour compléter sa carte. Toujours avec l’idée de fusionner des recettes françaises et asiatiques.
Bao, bahn dog et soupe à l’oignon façon ramen
Désormais rodée et entourée d’une équipe motivée, Arounie a finalement ouvert son restaurant Ch’ti Bao lundi 5 mai 2025 au 2, rue Gombert. Dans le petit local situé à quelques mètres de la sortie du métro République, la cheffe d’entreprise a pu installer quelques tables et chaises. Les plats proposés, plutôt axés street food, peuvent aussi se prendre à emporter.
Le restaurant comporte quelques places assises. ©Hervine Mahaud
La carte propose 3 sortes de baos : le traditionnel avec une farce au porc, le welsh avec du cheddar et du jambon, et le veggie avec une sauce aux champignons. Cet hiver, Ch’ti Bao a lancé une soupe à l’oignon façon ramen, avec des nouilles, œuf mollet et du poulet frit au panko. « Il y a 100 gr de pâtes, c’est très consistant », prévient Arounie.
Enfin, le banh dog (un hybride du banh mi et du hot dog) se décline en deux versions : l’une au boeuf bulgogi (recette coréenne avec une marinade sucrée salée pour la viande) ; l’autre est aux pleurotes marinées, aussi à la sauce bulgogi.
Des baos à gauche et la soupe à l’oignon façon ramen à droite. ©Hervine Mahaud
Ajoutez à cela des accompagnements (salade asiatique, riz, et accompagnement du moment) pour un repas complet. Les prix des menus démarrent à 9€, avec un bao et un accompagnement. Pour les très grosses faims, il y a le menu avec 2 baos et 2 accompagnements à 15€.
Enfin, des desserts sont aussi servis, toujours dans l’esprit de fusionner les gastronomies : tarte fruit de la passion et crème brûlée au sésame noir.
Prochainement, Arounie compte ouvrir son restaurant en continu, de 12h à 22h, pour proposer aussi une offre salon de thé. « Mais on doit d’abord se roder. » En attendant, le lieu est ouvert chaque midi du lundi au samedi, et le soir du jeudi au samedi.
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