RÉCIT – Au cadre strict qui enserre l’élection du pape, régie par une « constitution apostolique », s’ajoute une dimension «officieuse» pleine de secrets et de rebondissements.

La partition du conclave est écrite d’avance. Son solide cadre juridique, la « constitution apostolique », en prévoit les procédures dans le détail, depuis la mort du pape et ses funérailles jusqu’à l’élection du successeur. Officiellement, le conclave est donc sans surprise. Pour la musique qui sera effectivement jouée, c’est autre chose : elle dépend du chef d’orchestre, l’Esprit saint, selon la doctrine catholique, et de ses musiciens, les cardinaux. Ce conclave officieux, lui, est plein de secrets et de rebondissements.

Les cardinaux entreront solennellement, revêtus de rouge, ce mercredi 7 mai 2025 à 16 h 30 dans la chapelle Sixtine. Ce sont les 133 « électeurs », âgés de moins de 80 ans, qui proviennent de 70 pays. Pour élire le 267e successeur de l’apôtre Pierre, il leur faut trouver un homme qui concentre les deux tiers des votes. Soit 89 bulletins, un nombre très élevé.

La constitution apostolique régissant l’élection, l’« Universi domici gregis », a été réformée…

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Le Figaro

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