« Ils peuvent dissoudre les structures, pas les idées » : c’est le message martelé par Zine-Eddine Messaoudi, porte-parole de la Jeune Garde à Lyon ce mardi soir, lors d’un rassemblement à quelques mètres de la préfecture.
Alors que le ministre de l’Intérieur a enclenché une procédure de dissolution du mouvement antifasciste, syndicats, associations, partis (on a vu notamment des élus écologistes de la Métropole et la maire de Lyon 1er , des militants insoumis, communistes, du NPA, d’Ensemble !, etc.) sont venus apporter leur soutien aux antifas, et à Urgence Palestine, également menacée de dissolution.
Bruno Retailleau est accusé par des manifestants « de servir l’extrême droite ».
« Des locaux néonazis fermés »
À l’Assemblée nationale ce mardi, Raphaël Arnault, cofondateur du mouvement antifa et député LFI du Vaucluse a défendu « le bilan » de la Jeune Garde avec « près d’une dizaine de locaux néonazis fermés », notamment à Lyon, grâce « à un travail unitaire ».
Le ministre de l’Intérieur a quant à lui accusé les antifas « de légitimer la violence y compris contre les forces de l’ordre ».