REPORTAGE – Le ministre des Outre-mer discute d’un projet de «souveraineté avec la France» pour la Nouvelle-Calédonie. Les opposants à l’indépendance s’insurgent et en appellent à Emmanuel Macron.

De ce conclave, aucune fumée ne doit marquer l’issue. Enfermés dans une salle de séminaire de l’hôtel Sheraton de Bourail, indépendantistes et non-indépendantistes s’en tiennent pour l’heure à une stricte discrétion. Mais les éléments qui s’échappent de la négociation provoquent déjà, à l’extérieur de ce cénacle, un début de controverse au sein même du gouvernement.

Il faudra attendre le retour de Manuel Valls, mercredi soir à Nouméa, pour saisir précisément ce qu’il a imaginé pour la Nouvelle-Calédonie. Et savoir si ce projet a recueilli l’assentiment des partis politiques locaux. Une gageure. Près de trois ans et demi après le troisième et dernier référendum d’autodétermination, qui a écarté l’indépendance du territoire (96,5 %), le ministre des Outre-mer est au défi de trouver une solution institutionnelle qui rassemble toutes les composantes du Caillou. Ce dernier scrutin avait été marqué par le boycott des indépendantistes, avant que la violence resurgisse l’année dernière, provoquant…

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Le Figaro

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