DÉCRYPTAGE – Programmations aventureuses, raretés excitantes, dimensions plus intimes… Les raisons qui séduisent les amoureux du lyrique en région sont nombreuses. La saison dernière en a été la preuve.
Quand on compare les moyens de l’Opéra de Paris à ceux des théâtres lyriques de ce que l’on n’a plus le droit d’appeler province, beau mot qui n’a pourtant rien de péjoratif, l’image qui s’impose est celle de David et Goliath. Pourtant, si l’on fait une rapide recherche dans les archives récentes du Figaro, on découvre que le critique, souvent bougon à Paris, revient régulièrement enchanté de ses mini-tours de France lyriques.
Quels sont donc ces attraits que nous offrent les maisons d’opéra en région ? Tout d’abord, un rapport plus sain à l’opéra. D’émerveillement plus que de snobisme, de curiosité plus que de conservatisme, avec un très fort ancrage local. Dans des salles aux dimensions plus intimes, où l’on ne se sent pas loin à partir du cinquième rang.
On y trouve des programmations souvent aventureuses, mêlant aux grands classiques des raretés excitantes. Notre plus grand souvenir de la saison dernière est la découverte du bouleversant Guercœur, d’Albéric Magnard, à l’Opéra du…
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