C’est à Marseille que nous emmène Romain Potocki avec Le jardin dans le ciel, roman initiatique aussi drôle que généreux. Son champ d’action ? L’extraordinaire pouvoir des livres et de l’amitié, le rapport que nous entretenons avec nos proches dans la forêt des émotions pudiques. Se définissant selon les jours comme réalisateur, photographe, ou simple voyageur, vivant en Seine-Saint-Denis, avec escales fréquentes dans le Sud sur le Vieux-Port ou La Castellane, (« j’ai découvert dans cette cité que la France de culture africaine était accessible à un ticket de métro » dit-il), cet homme de reportages et de passions s’interroge ici sur ce que peut représenter un livre pour quelqu’un qui n’a jamais lu.

L’extraordinaire pouvoir des livres

Son héros, narrateur d’une histoire à tiroirs, est Arabe et s’appelle Robert. Pas étonnant que possédant un prénom de dictionnaire, il affectionne l’art d’agencer les mots qui libèrent, tant il est vrai qu’il se bat contre le mauvais sort avec pour maxime de vie partagée avec Sophie la libraire « Résister/Construire/Semer « .