DÉCRYPTAGE – Le dirigeant conservateur a essuyé un revers historique lors de son vote d’investiture, avant d’être finalement désigné par son parti. Attendu mercredi à Paris puis à Varsovie, son leadership fragile au sein de sa propre coalition préoccupe tout le Vieux Continent.

Personne ne s’y attendait. La visite du nouveau chancelier allemand, Friedrich Merz, devait s’inscrire dans une semaine de relance européenne pour le président français Emmanuel Macron. Lundi, il avait reçu la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. Vendredi, il est attendu à Nancy pour signer avec les autorités polonaises un traité historique. Entre-temps, il s’agissait de montrer que l’axe Paris-Berlin était de nouveau « au travail »…

Mais mardi matin, Friedrich Merz a perdu son vote d’investiture, une poignée de députés de sa coalition CDU/CSU-SPD lui infligeant un camouflet historique. Un nouveau vote a été organisé. Friedrich Merz a été désigné. Il se rendra à Paris mercredi. Mais le leader conservateur qui devait replacer l’Allemagne au centre du jeu européen est d’ores et déjà fragilisé.

Les communiqués de félicitations ont été publiés comme il se doit dans la foulée du second vote, mais en résonnant étrangement. « Ensemble, nous travaillerons pour une Europe forte…

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Le Figaro

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