Le patron de LVMH, le Français Bernard Arnault, ainsi que son fils Alexandre, ont été reçus mardi 6 mai 2025 à la Maison Blanche par le président américain Donald Trump, qui les a qualifiés de « très bons amis ».
« Bernard, c’est un honneur de vous avoir ici, nous allons avoir une réunion après ceci », a dit le président américain alors que le patron français assistait, dans le Bureau ovale, à la prestation de serment de l’émissaire spécial américain Steve Witkoff.
Un peu plus tôt, Bernard et Alexandre Arnault avaient déjà été invités à une réunion organisée par le président américain pour évoquer les préparatifs de la Coupe du monde de football 2026.
« Je veux souhaiter la bienvenue à deux de mes très bons amis, Bernard Arnault et Alex Arnault », avait dit Donald Trump.
Les deux hommes ont été conviés, selon le milliardaire républicain, parce que le joaillier américain Tiffany, propriété de LVMH, a conçu le trophée de la Coupe du monde des clubs.
Cette compétition de la FIFA se jouera aux États-Unis cet été 2025, un an avant la Coupe du monde elle-même.
Présent lors de l’investiture
Le patron français du numéro un mondial du luxe, dont le groupe réalise 25 % de ses ventes aux États-Unis, avait récemment appelé les dirigeants européens à régler « à l’amiable » les tensions commerciales avec les États-Unis, après que Donald Trump a lancé une offensive protectionniste tous azimuts.
En dépit de l’entente entre les deux hommes, les ventes du groupe français ont chuté de 2 % au premier trimestre 2025, à 20,3 milliards d’euros (30 milliards de dollars singapouriens), en raison des droits de douane imposés par le président américain.
Bernard Arnault avait assisté le 20 janvier à l’investiture du républicain, en compagnie d’autres grands patrons tels que Jeff Bezos et Mark Zuckerberg, qu’il côtoie aussi au classement des plus grandes fortunes mondiales.
Plusieurs grands chefs d’entreprise ont défilé ces dernières semaines à la Maison Blanche, dont certains ont promis de généreux investissements aux États-Unis, dans l’espoir de préserver leurs intérêts économiques face aux menaces douanières du président américain.