ENQUÊTE – Après avoir restructuré sa dette, Patrick Drahi peut s’attaquer à la cession de son opérateur. Bouygues, Orange et Iliad sont à l’affût, tout comme certains acteurs au Moyen-Orient. Mais le processus s’annonce semé d’embûches.

C’est l’une des plus belles arlésiennes du capitalisme français. Depuis 2012, et l’irruption de Free sur le marché du mobile en France, les quatre opérateurs télécoms français ne rêvent que d’une chose : revenir à trois. Il y a neuf ans, en 2016, ils avaient bien failli réussir. Bouygues, vendeur, s’était proposé à Orange. Moyennant une entrée de Martin Bouygues à son capital, l’ex-France Télécom s’était donné les moyens de racheter l’opérateur du groupe basé avenue Hoche à Paris. Un accord avec SFR et Free prévoyait ensuite de revendre certains morceaux de Bouygues Telecom pour satisfaire aux exigences de concurrence. L’opération, au nom de code « Jardiland », avait capoté au dernier moment, à cause notamment des nombreuses conditions posées par l’État français, premier actionnaire d’Orange.

En ce début de printemps 2025, la petite musique de la consolidation se fait à nouveau entendre. « Pour la première fois depuis quinze ans dans les télécoms françaises, nous avons un vendeur »

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Le Figaro

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