Grève à la SNCF, jour 3. Ce mercredi, les usagers des transports en commun en Île-de-France vont connaître de nouveaux retards et suppressions de train sur certaines de leurs lignes, avant le deuxième pont de ce mois de mai demain.
Comme depuis lundi, certaines lignes ne sont aucunement affectées par la grève. C’est le cas du RER A et de la ligne L. Par contre, des perturbations, parfois importantes, sont à noter ailleurs.
Sur le RER B par exemple. Ces deux derniers jours, et jusqu’à aujourd’hui, un train sur deux seulement circule sur la partie nord de la ligne, puis deux trains sur trois sur sa partie sud. Sur son site Internet, la SNCF précise qu’il n’y a pas de changement de train en Gare du Nord. Côté RER C, un train sur deux est en circulation.
Journée galère sur le RER D
Mardi, le RER D rejoignait la liste des lignes affectées par le mouvement de grève avec un trafic légèrement perturbé. Mais ce mercredi matin, de nombreuses suppressions attendent ses usagers. Ainsi, un train sur trois seulement circule entre Creil et Corbeil-Essonnes, un sur deux entre Goussainville et Melun, et aucun ne circule entre Juvisy et Melun via Ris-Orangis.
Enfin, sur l’axe entre Corbeil-Essonnes et Malesherbes, un train sur cinq seulement est en circulation, entre 6 heures et 9 heures puis entre 17 heures et 20 heures. Sur le RER E, un train sur trois est amené à circuler aujourd’hui.
Presque tous les Transilien impactés
Concernant les lignes de Transilien, un train sur deux circule sur les lignes H et N et deux sur trois sur les lignes J, K, et U. Pour la ligne R, prévoyez un train sur deux entre 6 heures et 9 heures, puis entre 17 heures et 21h45 entre Gare de Lyon et Montereau via Moret, tout comme entre Gare de Lyon et Montargis entre 6 heures et 9 heures, puis entre 17 heures et 18 heures. Enfin, aucun train ne circule entre Melun et Montereau via Héricy.
Mardi, le trafic était déjà « fortement perturbé » sur certaines lignes d’Île-de-France, comme les RER B et C, selon le site Transilien. Le principal syndicat du groupe, CGT-Cheminots, ainsi que SUD-Rail, réclament une hausse des rémunérations et une meilleure anticipation des plannings, trop souvent modifiés à la dernière minute d’après eux.
Pour le pont du 8 mai, un influent collectif de contrôleurs, Collectif national ASCT (CNA), s’est joint à l’appel à la mobilisation, lui donnant de l’ampleur.
La direction de la SNCF n’a pas communiqué sur le nombre de grévistes, mais « la mobilisation a été extrêmement forte lundi sur le Transilien et dans 11 régions sur 13 », a assuré Romain Pitelet de la CGT. « On est à peu près sur le même niveau mardi ».