DÉCRYPTAGE – La technologie s’est avérée sûre et prometteuse chez cinq patients souffrant de symptômes sévères.
Les cinq patients, âgés de 23 à 75 ans, présentaient des signes de dépression sévère que les médicaments classiques n’avaient pas pu soulager. Dans le cadre d’un essai clinique mené en 2023 à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, ils ont testé une nouvelle thérapie reposant sur la concentration d’ultrasons de faible intensité dans une région spécifique du cerveau. Les résultats préliminaires, publiés lundi dans la revue Brain Stimulation, laissent espérer une avancée dans la prise en charge de la dépression résistante, une maladie contre laquelle les médecins sont aujourd’hui assez démunis.
Innocuité de la technique
Aucun effet indésirable grave n’a été rapporté et les IRM réalisées après les sessions ont confirmé l’innocuité de la technique. Émis à faible intensité, les ultrasons n’entraînent pas d’élévation de température localement. « Les participants n’ont pas ressenti ou entendu les ondes », précise le Dr David Attali, chef de clinique assistant à l’Université Paris Cité et coauteur de l’étude pilote.
« Il faut…
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