Au moins Luis Enrique avait prévenu que ce match retour n’aurait « rien à voir » avec la première manche remportée à Londres (1-0). Mais l’entraîneur parisien ne s’attendait sans doute pas à ce que son équipe prenne un tel bouillon d’entrée.
Plus prompt de la tête que Marquinhos à la réception d’un centre de Lewis-Skelly, Rice a fait passer un premier frisson dans les travées du Parc (3e). Le premier effet du retour de suspension de Partey dans le milieu d’Arsenal.

Les longues touches de Partey

Véritable rampe du lancement du jeu anglais, la sentinelle ghanéenne a multiplié les longues touches, semant la panique dans la défense du PSG. Sur deux d’entre elles, Donnarumma a dû sortir le grand jeu, à bout portant face à Martinelli (4e) puis sur une frappe à l’entrée de la surface d’Odegaard (8e).

Totalement étouffés dans le premier quart d’heure, les Parisiens ont failli faire mouche à l’issue de la première conservation de balle. Décalé par Doué, Kvaratskhelia a trouvé le poteau droit de Raya (17e). Complété Barcola, préféré à Dembélé au coup d’envoi, ce trio offensif a su exploiter parfaitement les pertes de balle adverses.

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Sur l’une d’elles, Rice a concédé un carton jaune et un coup franc dangereux côté gauche. Mal repoussé par la défense d’Arsenal, le ballon est revenu sur Fabian Ruiz qui, à l’entrée de la surface, a contrôlé de la poitrine avant d’armer une demi-volée du gauche imparable pour Raya (1-0, 27e).

Paris sortait d’une première demi-heure délicate, à des années-lumière de la maîtrise entrevue il y a une semaine. Mais avec au final le même avantage au score. Et comme après l’ouverture du score précoce de Dembélé à l’Emirates, ce but contre le cours du jeu a d’un coup refroidi les ardeurs des Gunners.

Hakimi facteur X, Saka malheureux

Leur portier Raya les a même sauvés, repoussant sur sa gauche un penalty trop mollement exécuté par Vitinha (69e), consécutif à une main de Timber sur une tentative d’Hakimi. Ce n’était que partie remise pour le latéral marocain, beaucoup plus en vue après la pause, qui a profité d’une hésitation de Partey et d’une remise de Dembélé pour doubler la mise (2-0, 72e).

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Le plus dur était fait pour les joueurs de la capitale, plus vraiment mis en danger par les offensives anglaises. L’étincelle ne pouvait plus jaillir que des pieds de Saka. Véritable poison pour un Mendes particulièrement brouillon, l’ailier droit anglais s’est consolé avec la réduction de l’écart sur un centre de Trossard (2-1, 76e), avant de totalement galvauder quelques minutes plus tard la balle de l’égalisation, seul face au but vide.

Après quinze ans de désillusions et le pétard mouillé de Dortmund la saison passée, les supporters du PSG pouvaient enfin exulter. Eux qui n’avaient pas pu profiter de l’épopée de 2020, conclue dans la bulle sanitaire par une finale amère face au Bayern. Ils auront l’occasion de vibrer, le 31 mai à Munich face à l’Inter Milan, tombeur du FC Barcelone (4-3 a.p.). Pour peut-être enfin inscrire Paris en lettres capitales dans l’histoire de la Ligue des champions.