Par
Margot Fournie
Publié le
7 mai 2025 à 16h57
2025, c’est l’année du bilan pour le projet « ordonnance verte ». En trois ans, ce dispositif a permis à plus de 2 000 femmes enceintes, habitant à Strasbourg, de bénéficier d’un panier de légumes et de fruits bios gratuit chaque semaine.
Il s’agit également d’ateliers de sensibilisation pour éviter de consommer des produits avec des perturbateurs endocriniens.
Un bilan du dispositif a été dressé le 5 mai. « Je me sens mieux », nous glisse l’une d’elles.
Toutes les classes sociales se sont intéressées au dispositif
Entre 2023 et 2024, il n’y a pas eu de hausses significatives de bénéficiaires. Elles étaient 943 à en avoir profité en 2023 et 918 en 2024.
Par contre, ce que l’on constate, c’est que le dispositif a l’air de toucher toutes les classes sociales. « 18,61 % des inscrites ont un quotient familial supérieur à 1 602 euros. 19,31 % en ont un qui s’élève entre 956 et 1 606 euros et 29,55 % ont un quotient familial en dessous de 956 euros », indique la Ville dans un communiqué.
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À noter que l’année dernière, le dispositif a été étendu aux femmes qui ont eu recours à l’assistance médicale à la procréation (PMA).
22 points de distribution pour les paniers de fruits et légumes
C’est de plus un dispositif « bien réparti sur le territoire », ajoute Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg.
En effet, il existe 22 points de distribution et 11 lieux d’accueil pour les ateliers de sensibilisation.
Une étude scientifique pour vérifier la présence de perturbateurs endocriniens
« Il reste, cependant, des choses à améliorer. On va mener une étude avec l’INSERM à Grenoble et les hôpitaux universitaires de Strasbourg, en septembre prochain », reprend Jeanne Barseghian.
« Ces études vont permettre de voir s’il y a une évolution de la présence des perturbateurs endocriniens dans les urines après que les femmes enceintes ont bénéficié du dispositif. Ça va permettre également de savoir si les comportements et habitudes de consommations de ces femmes ont évolué », glisse Alexandre Feltz, adjoint chargé de la santé environnementale et à l’origine du projet.
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