Giro: Primoz Roglic et Juan Ayuso principaux candidats à la succession de Tadej PogacarFretin pour un baptême gagnant

Côté belge, Cofidis comptera sur Milan Fretin qui disputera son premier grand tour et aura la responsabilité de remporter ou a minima de bien figurer lors des sprints massifs. Actuellement 17e, Cofidis est sous la menace d’Astana qui compte pour l’instant 1 700 points de retard. Pour sa deuxième saison avec Cofidis, le Gantois a déjà inscrit près de 900 points cette saison, notamment grâce à ses victoires sur le Tour du Limbourg, lors du Tour d’Algarve et ses quatrièmes places sur Nokere Koerse et le GP de l’Escaut. « C’est mon plus grand objectif de gagner une étape du Giro cette année. Une seule victoire et ma saison sera parfaite », expliquait le Belge en début de saison.

Tombeur de Meeus, De Lie ou van Aert, Milan Fretin est l’autre sprinter belge à succès du moment : « J’ai gagné de la force cet hiver »Storer pour le maillot rose

Pendant que Tadej Pogačar repartait avec deux classiques de plus dans son escarcelle, Michael Storer faisait très forte impression sur les routes du Tour des Alpes. Vainqueur de la deuxième étape, l’Australien a brillé par sa régularité en terminant dans le top 10 de l’ensemble des étapes. Dixième du classement général l’année dernière et troisième du classement de la montagne sur la dernière Vuelta, il a accumulé de l’expérience sur les grands tours. Quand les pourcentages vont grimper, le coureur de 28 ans sera la principale arme de Tudor, l’équipe de Fabian Cancellara. Il ne sera pas la seule carte de l’ambitieuse équipe suisse. Marc Hirshi est toujours un coureur menaçant dans de courts efforts intenses et visera sûrement quelques victoires d’étapes.

Arensman pour seconder Bernal

Thymen Arensman, son dauphin sur le Tour des Alpes, a, lui aussi, remporté une étape de montagne. Pour sa deuxième course de la saison en Italie, il sera l’une des armes des Ineos-Grenadier. Egan Bernal, le deuxième leader, ne semble pas en mesure de se battre pour le maillot rose, ce qui pourrait offrir des opportunités à son jeune coéquipier. Troisième de Paris-Nice en début de saison, le Néerlandais a terminé deuxième du classement jeune sur les deux dernières éditions. À 25 ans, il connaît déjà bien les routes italiennes puisqu’il disputera son quatrième Giro et a également terminé sixième du classement général l’année dernière. Deux fois deuxième en 2022 puis troisième d’une étape en 2024, il ne lui manque plus que la plus haute marche du podium.

Paul Magnier, la pépite française de Soudal Quick-Step, veut confirmer ses succès de 2024Magnier pour apprendre

Paul Magnier continue son apprentissage express. Après avoir pris le départ de son premier monument lors du Tour des Flandres, le Français va découvrir sa première course de trois semaines. L’espoir français de la Soudal Quick-Step voudra imiter un ancien Français du Wolfpack, Julian Alaphilippe, auteur d’un beau Giro 2024 pour sa dernière année avec la formation belge. Pour sa première année complète dans le peloton professionnel, Paul Magnier n’a pas mis longtemps à s’adapter. Il a remporté la première étape sur l’Étoile de Bessèges et pris la troisième place sur la deuxième. L’année dernière, il avait déjà brillé en Italie en remportant deux sprints sur le Giro Next Gen et le classement des points par la même occasion. La marche est haute entre la course jeune et celle des pros, mais rien ne semble impossible pour le coureur né au Texas.

Giro: « Le chrono est la meilleure chance de Wout van Aert de prendre le maillot rose »