Posted On 8 mai 2025

Malgré les échecs qui s’accumulent, les déconvenues, les pertes financières qu’elle engendre, la municipalité persiste dans le refus des marchés d’appel d’offres ouverts, permettant, lui, la transparence et la publicité et garantissant d’accorder le marché à celui qui apporte le financement le plus important. 

Les élus Rouge/Verts ont inventé « l’appel à projets » qui permet de maitriser la procédure en cercle totalement fermé. Le demandeur « dialogue » avec la ville, la commission d’appel d’offres aux procédures très encadrées et ou siège l’opposition est écartée au profit des seuls élus de la majorité qui analysent les dossiers en toute opacité et décident seuls. 


Le restaurant le « 5 » a été confié par la municipalité à une association amie qui a fait faillite

LE RESTAURANT LE 5 CUMULE TOUTES LES DÉRIVES MUNICIPALES

Le dernier exemple est celui du restaurant « le 5 ». Particulièrement significatif car il cumule toutes les dérives municipales. L’exclusion de Pierre Pavy qui le gérait, après refus de toute discussion, alors que la municipalité lui avait imposé de longs travaux démarrés… après la période Covid est en elle-même un risque financier chiffré à 500 000 € pour la ville. Après que la ville (le contribuable) ait investi 360 000 € de travaux. 

LE CHOIX DE MIX LAB PAR L. LHEUREUX ET P. MÉRIAUX (Verts/LFI)

Le choix de Mixlab dans laquelle on retrouve Pascal Auclair (Fusée), par la procédure fermée permettant à des élus aussi riants que Lucille Lheureux ou Pierre Mériaux (Verts/LFI) de décider seuls est devenu une pantalonnade. Les amis étaient présentés comme les adeptes d’une nouvelle restauration avec une bouffe principalement végétarienne. Une sorte de nouveau Bar Radis. Mais impossible de le subventionner. Il a donc fait plouf en moins d’un an.

A. CARIGNON : « CETTE DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC N’EST PAS À VENDRE »

Fidèle à son sectarisme la majorité municipale récidive. Au lieu d’ouvrir large par un appel d’offres, elle recommence par un appel à projets, personne n’ayant voulu reprendre MixLab. À moins qu’Eric Piolle ait bloqué le dossier de reprise, Alain Carignon lui ayant écrit le 10 avril que l’opposition était « très surprise de cette mise sur le marché d’un établissement bénéficiaire d’une délégation de service public (DSP), sans que le Conseil municipal n’en débatte. Cette délégation de la collectivité publique n’est pas à vendre. Elle appartient aux Grenoblois. »


La maison Gavin au jardin de ville, l’orangerie boulevard Jean Pain ont été attribuées sans appel d’offres ouverts

LA MUNICIPALITE LÉGALISE UNE FORME DE FAVORITISME

Cette méthode permet de légaliser une autre forme de favoritisme pour lequel Eric Piolle a été condamné, ainsi que l’un de ses Adjoints, Klauss Habfast (Verts/LFI) en première instance dans le cadre de sa gestion d’Alpexpo. 

Seuls les conseillers de la majorité désignés par le Maire ont accès aux dossiers. Des édifices comme la chapelle des Pénitents, rue Voltaire, la Maison Gavin au jardin de ville, l’Orangerie boulevard Jean Pain, le couvent des Minimes à Très Cloitres, ont été attribués ainsi. Mais aussi un immeuble de bureaux rue Mallifaud (capuche), un terrain rue Moyrand (Bajatière), une villa rue Ronserail (Eaux-Claires). L’absence d’appel d’offres permet tout. Mais surtout elle ne permet pas au contribuable de tirer le meilleur parti financier de ces biens.

MAISON GAVIN : D’UN PROMOTEUR À L’AUTRE

Dans le cas de la Maison Gavin, la municipalité l’a d’abord confié à la société EM Coordination (délibération en 2019, promesse de vente en 2020) mais c’est finalement la société Histoire et Patrimoine qui l’a récupéré en 2022. Pourquoi ce changement de promoteur et est-ce bien légal alors que le conseil municipal ne s’est jamais prononcé là-dessus ? Où en est on en 2025 ? 

ABBAYE : UN PROMOTEUR SANS APPEL D’OFFRES POUR 135 LOGEMENTS

Qu’en est il de la cité de l’Abbaye ou ont été accordés à un promoteur  privé – et pas des moindre – sans appel d’offres ouvert 135 logements et 90 chambres d’étudiants ? « L’appel à projet » ou Gren’ de projet » libèrent l’attributaire de toute obligation de calendrier. Il peut jongler selon son seul intérêt. Ainsi dans le cas de l’Orangerie, la rénovation est demeurée en panne 7 ans. 


L’ancien Musée de peinture place de Verdun : « l’appel à projets » a échoué, il se délabre, peu importe on ne change pas une méthode qui échoue

PAS D’AMIS POUR INVESTIR 20 MILLIONS D’EUROS…

Dans la liste figurait l’ancien Musée des Beaux Arts de la place de Verdun abandonné depuis 20 ans et qui se dégrade. Une étude gardée secrète chiffrait à 20 millions d’euros sa remise en état. « L’appel à projets » n’a évidemment rien donné il y a 4 ans car les amis n’acceptent que les bonnes affaires : peu d’investissement et une rentabilité assurée.

… MAIS DES AMIS QUAND LA VILLE EFFECTUE LES INVESTISSEMENTS

Ce que croyait Mix Lab avec le restaurant le 5 dans lequel la municipalité a investi 360 000 €. Il n’y avait plus qu’à cuisiner avec une clientèle quasi captive compte tenu du prestige du lieu, ironie du sort, réalisation complète (musée, place , parking) de la municipalité Carignon… Les amis de Piolle et de Laurence Ruffin n’ont quand même pas su faire fonctionner !

LA MUNICIPALITÉ COMMUNIQUE SUR LA TOUR PERRET

Alors investir 20 millions d’euros place de Verdun. Seul un appel d’offres ouvert et international permettrait d’y répondre. En attendant les grenoblois perdent chaque jour de l’argent puisque chaque jour qui passe renchérit sa rénovation et chaque jour qui passe est un jour sans recettes pour la ville. 

On comprend pourquoi la municipalité communique sur la Tour Perret dont elle veut faire un instrument de propagande électorale en pleines municipales. Avec les nouveaux jeux d’enfants au pied de la tour pour énamourer les parents. Les enfants sont des prescripteurs de vote essentiels pour les Rouge/Verts grenoblois. 


Plutôt que de raconter ses voyages Laurence Ruffin va devoir répondre sur ces pratiques

L. RUFFIN, LA CANDIDATE DE PIOLLE III DEVRA S’EXPLIQUER

Sur ces pratiques et leurs redoutables conséquences financières pour les grenoblois, Laurence Ruffin, la candidate de Piolle III devra s’expliquer. Ces dérives vont elles se poursuivre ? Cette gestion clanique, fermée sur elle-même va t-elle durer ? Ou bien Laurence Ruffin annonce t-elle une rupture avec cette conduite de la ville qui fait tant de dégâts. Peut elle se séparer de cette administration de Grenoble  par ceux qui l’ont désignée ou en est elle leur prisonnière ? 

CHANGER DE GESTION POUR ASSURER LA SURVIE

La seule certitude étant pour les grenoblois que cette direction est l’une des explications de l’asphyxie financière dans laquelle la cité est plongée et du niveau accablant d’impôts qu’ils supportent. La conséquence est qu’ils doivent absolument en changer s’ils veulent assurer leur survie.