Par
Julien Bouliou
Publié le
7 mai 2025 à 17h16
; mis à jour le 8 mai 2025 à 9h25
À l’occasion du 80e anniversaire de la libération de la Poche, la ville accueille, depuis le mercredi 7 mai et jusqu’au 30 septembre 2025, l’exposition photographique « De Gaulle et la Bretagne, De Gaulle ha Breizh ».
27 tirages photos grand format sont à découvrir sur la place de la Victoire, une production du magazine Paris-Match.
« On compte neuf voyages officiels du Général entre 1958 et 1969, il est le seul président de la Ve République à avoir parcouru le Finistère, les Côtes-d’Armor, le Morbihan, l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique, la Bretagne historique […] On n’oubliera pas de sitôt les paroles prononcées par le Général de Gaulle en langue bretonne, le 2 février 1969, à Quimper, lors de sa dernière apparition publique », présente le dossier de presse.
À La Baule, en juillet 1945
L’exposition relate la venue du général de Gaulle à Saint-Nazaire, le 11 mai 1960, pour le lancement du paquebot France.
Mais aussi, quelques années plus tôt, son passage furtif à La Baule.
C’est en effet à l’aérodrome d’Escoublac, le 23 juillet 1945, que « l’Homme du 18 juin » atterrit pour saluer les habitants de la poche de Saint-Nazaire.
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La photo de cette venue en Presqu’île, retrouvée par les équipes de Paris-Match, est visible dans cette exposition.
« La Baule-Escoublac assume autant son identité culturelle bretonne qu’elle partage cet attachement à celui qui montra le chemin de la Résistance, d’autant plus que notre territoire fut le dernier libéré de l’occupant allemand », rappelle le maire Franck Louvrier.
Le général De Gaulle s’est rendu à Saint-Nazaire, le 11 mai 1960, pour le lancement du paquebot France ©Jack Garofalo Paris Match
Une croix de Lorraine, conçue sur le modèle de celle de Colombey-les-deux-Églises, sera érigée dans quelques semaines sur la place du 18 juin 40, face à la Poste.
Cette exposition, déjà présentée à Vannes et Quimper, a été mise sur pied par Patrick Mahé, ancien directeur général de rédaction de Paris Match, Marc Brincourt, commissaire d’exposition et Michel Maïquez, ancien directeur artistique de Paris Match.
Utile : jusqu’au 30 septembre sur la place de la Victoire. Gratuit.
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