Les pluies de l’hiver ont joué leur rôle. Les précipitations tombées entre octobre 2024 et avril 2025, ont permis, au moins en Ille-et-Vilaine, de recharger les nappes phréatiques à un niveau assez élevé. C’est ce qui ressort du rapport publié par l’établissement public qui suit ces évolutions, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).
Si ce point d’étape n’exclut pas définitivement le risque de sécheresse dans les mois à venir, il constitue malgré tout une bonne nouvelle. Pour rappel, lors de la sécheresse de 2022 qui avait durement éprouvé la Bretagne, l’Ille-et-Vilaine avait été placée par la préfecture « en vigilance sécheresse » dès la fin avril.
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L’état des nappes d’eau souterraines en Bretagne, mesurées à la fin avril 2025. BRGM
Une situation plus favorable que le reste de la Bretagne
Dans le reste de la Bretagne, la situation semble moins favorable. D’abord, un déficit de pluie par rapport à une année normale a été constaté dans les Morbihan, les Côtes-d’Armor et le Finistère. En revanche, la station météo de Saint-Jacques-de-la-Lande a enregistré 13 % de précipitations en plus qu’une année dite normale. Pas étonnant quand on sait qu’en janvier Rennes avait même enregistré son record historique de pluies mesurées en un mois.
Le BRGM dévoile le niveau des nappes phréatiques, département par département, en Bretagne. BRGM
Ainsi, 75 % des nappes phréatiques d’Ille-et-Vilaine sont aujourd’hui classées dans la moyenne voire « modérément haut ». Dans les Côtes-d’Armor, le chiffre tombe à 17 % et même à 8 % dans le Finistère où la situation semble plus préoccupante.