Tout a débuté avec Uranium. « C’était un hongre de 14 ans, il a commencé à avoir des problèmes de santé, j’avais peur qu’il parte… », se remémore Monique Halbwax-Haffner. Il y a des mots, comme « abattoir », qui ne se prononcent pas.
« Je suis allée voir les cavaliers, pour le racheter au club. C’était en 1997. Avec l’aide de la SPA, on a trouvé un endroit en Moselle. » Voilà comment la cavalière de 73 ans, désormais retraitée des vies civile et équestre, se souvient avoir fondé Le repos des hugogos. D’en sourire encore : « Ça veut dire ‘‘dadas’’ en alsacien ».
Après ? « Il y a eu Shaman, Uamour, Naura, qu’on a eus au prix boucherie, peut-être 3 500 francs… et puis, le club a cédé Johny, un shetland. » C’est « à partir de cette année-là, en 2001 », que le Waldhof a officiellement pris la décision de donner ses chevaux candidats à la retraite.
« Ils ont en général 18 ou 19 ans »
Depuis 28 ans, qu’ils soient « âgés » et/ou « blessés, malades », l’association les récupère à la fin de leur…