Près de neuf ans après le braquage de Kim Kardashian en pleine Fashion Week à Paris, le procès s’est ouvert à Paris. Parmi les témoignages entendus à la barre, celui du chauffeur français de la star a retenu l’attention pour une anecdote aussi insolite que révélatrice.

Le 28 avril, la cour d’assises de Paris a donné le coup d’envoi du procès tant attendu du braquage de Kim Kardashian. Les faits remontent à la nuit du 2 au 3 octobre 2016 : alors qu’elle logeait dans un hôtel particulier de la capitale pour la Fashion Week, la star américaine avait été ligotée, menacée et dévalisée. Bilan du casse : 9 millions d’euros de bijoux envolés, dont sa célèbre bague de fiançailles offerte par Kanye West. Mais si les bijoux volés font tourner les têtes, les profils des suspects n’en sont pas moins intrigants.

Loin de l’image classique du malfrat en cavale, plusieurs accusés sont sexagénaires, d’où leur surnom de “papys braqueurs”. Le cerveau présumé, Aomar Aït Khedache, a 62 ans. Une seule femme est sur le banc des accusés : Christiane Glotin, 78 ans, surnommée Cathy. Présentée comme un maillon logistique du gang, elle aurait entretenu une relation amoureuse avec Aït Khedache et l’aurait aidé sans savoir, dit-elle, ce qu’il préparait. Mais parmi les nombreux témoins appelés à la barre, certains ont simplement croisé la route de Kim Kardashian.

Le témoignage inattendu du chauffeur de Kim Kardashian à Paris

C’est le cas de Michaël Madar, ancien patron d’une société de conciergerie haut de gamme à Paris, qui a assuré les déplacements de la star durant son séjour. Il raconte une relation « hyper cordiale » avec la vedette, habituée à un rythme effréné : “Elle enchaînait les défilés, dîners, soirées…”. Mais c’est surtout son souvenir de la soirée du 2 octobre qui intéresse le tribunal : “Le soir des faits, elle a hésité à sortir. Finalement, elle est restée. Mais sa sœur, elle, est sortie. Moi, j’étais lessivé après 21 heures de travail. J’ai appelé un chauffeur pour me remplacer”, explique-t-il. Un détail qui a son importance dans la chronologie du casse.

Outre les faits, Michaël Madar a partagé une anecdote étonnante sur l’attitude de Kim Kardashian à Paris. À plusieurs reprises, raconte-t-il avec le sourire, la star lui aurait demandé d’arrêter la voiture… “au milieu de la rue”, juste avant son hôtel. Pourquoi ? Pour finir sa marche sous les flashs des photographes qui la suivaient “partout, tout le temps”. Un geste assumé, révélateur du rapport particulier de la star à sa notoriété. Dans ce procès où chaque détail compte, cette parenthèse a offert une respiration inattendue au récit d’un braquage hors du commun.