Faits divers
Une résidente de Port-de-Bouc, près de Marseille (Bouches-du-Rhône), a été la cible de menaces de la part de trafiquants de drogue après avoir refusé de stocker des stupéfiants à son domicile. Mère célibataire, elle a dû se réfugier à l’hôtel pour protéger sa vie et celle de son fils.
Publié le 8 mai 2025 à 15h43
Photo d’illustration © Lionel Urman/SIPA
Menacée par des trafiquants pour avoir refusé de stocker de la drogue à son domicile, une mère célibataire de Port-de-Bouc, près de Marseille (Bouches-du-Rhône), a été contrainte de quitter son logement. L’information a été divulguée par France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur le mardi 6 mai 2025.
En décembre 2024, deux hommes se sont présentés chez elle, lui proposant de stocker de la drogue contre une rémunération de « 200 euros par jour » ainsi que des « produits pour [sa] consommation personnelle ». Après avoir refusé, elle a vu les mêmes individus revenir deux jours plus tard, cette fois en la menaçant directement : ils auraient évoqué son fils de treize ans et lancé : « On va revenir, réfléchis bien ! »
À l’hôtel depuis décembre 2024
Lors d’une troisième visite, elle a fait semblant d’accepter l’offre des trafiquants, avant de fuir avec son fils pour se réfugier à l’hôtel. Depuis décembre, elle n’est jamais retournée chez elle. Bénéficiaire du RSA, elle se trouve dans une situation précaire, ayant accumulé plus de 2 800 euros de dettes en alternant nuits à l’hôtel et locations Airbnb.
Elle a porté plainte et sollicité la mairie de Port-de-Bouc pour obtenir un relogement. La municipalité, indique auprès de France 3 que la situation est délicate, dans la mesure où elle « bénéficie déjà d’un logement social ». Son dossier a néanmoins été transmis aux bailleurs sociaux, dans l’espoir qu’un nouveau logement puisse lui être attribué.