Une cinquantaine de personnes se sont réunies jeudi 8 mai 2025, à Rennes (Ille-et-Vilaine), pour rendre hommage aux victimes des massacres qui ont eu lieu à Sétif, ville jumelée avec la capitale bretonne, mais aussi à Guelma et à Kherrata, en Algérie, le jour de la victoire contre le nazisme en Europe.

Considéré comme « l’autre 8 Mai », cet évènement tragique est commémoré tous les ans par la métropole rennaise. « Un acte important » selon Nadia Bouazza Krachaï, une ancienne habitante du quartier venue avec ses deux filles.

« Regarder ses crimes en face »

Chacun a tenu à délivrer un message de paix avec la minute de silence. Karim, dont la mère a vécu directement le massacre a livré un témoignage bouleversant, demandant à l’État français de « regarder ses crimes en face pour que [chacun] puisse avancer et être en paix ».

Georges Ploteau, membre de l’Arac, a quant à lui invité à « s’interroger sur les causes des guerres actuelles, et leurs liens avec les conflits passés ». D’autres associations, dont le Mouvement pour la Paix, ont conclu en appelant « aux cessez-le-feu immédiats pour tous les conflits actuels en cours » et la reconnaissance de ces massacres comme « des crimes d’État ».