« Longtemps, on a considéré les enfants comme de simples témoins des violences conjugales. Aujourd’hui, la sémantique a évolué », confie Iman Kerroua, artiste de 42 ans, à l’occasion de la représentation de son autofiction intitulée « London Bridge » au POC d’Alfortville (Val-de-Marne), ce vendredi 9 mai. Un retour aux sources pour la comédienne qui a grandi dans l’ancienne cité des Alouettes.
Dans ce seul en scène, elle retrace son parcours de femme ambitieuse, marquée dans son enfance par les violences conjugales subies par sa mère. Des souvenirs déchirants de violences physiques et verbales qui traumatisent la fillette et dureront de la fin de sa primaire jusqu’à la fin du collège. Mais une blessure qui a forgé la femme et l’artiste d’aujourd’hui.