Mardi, après trois ans d’âpres négociations, le gouvernement travailliste est finalement parvenu à signer un accord de libre-échange avec l’Inde. Celui-ci a immédiatement été brandi, par le Premier ministre Keir Starmer, comme une « grande victoire » qui « profitera aux individus et entreprises britanniques ».
Confronté à de grosses difficultés budgétaires, le Royaume-Uni post-Brexit cherche activement à signer des accords de libre-échange pour donner un coup de pouce à la croissance du pays et rétablir l’équilibre des comptes sans trop devoir tailler dans les dépenses sociales et les services publics.
En plus de l’accord passé avec Donald Trump annoncé ce jeudi 8 mai, la signature de Narendra Modi tombe comme une bénédiction pour un gouvernement en quête de bonnes nouvelles après une défaite essuyée la semaine passée lors d’une élection partielle contre Reform UK, le parti anti-immigration de Nigel Farage.