Bertrand Cantat, l’ex-leader du groupe Noir Désir, n’en finit
pas de susciter la controverse. Une vidéo devenue virale le montre
en train de s’adresser à son public lors d’un concert, tenant des
propos déplacés et se posant en victime. De quoi susciter l’ire de
nombreux internautes, dont Marlène Schaff, célèbre prof de chant,
qui n’a pas mâché ses mots pour fustiger le chanteur.

Marlène Schaff sort de ses gonds

Ce dimanche 6 avril,
Marlène Schaff
a publié un tweet au vitriol en réaction à la
vidéo de
Bertrand Cantat
. Relayant le message indigné d’un autre
internaute, elle a écrit sans détour : « Je trouve le culot et
la perversion de cet individu inacceptable. 3 ans et 1/2 de prison
pour avoir massacré une femme avec ses mains. Détruire. Manipuler.
Le voir SE METTRE en position de leader sur scène. Être applaudi…
Des musiciens comme des lapins dans les phares. Vomir. »

La professeure de la Star Academy, réputée pour son
franc-parler, n’a visiblement pas supporté de voir le chanteur,
condamné pour la mort de Marie Trintignant en 2003, se victimiser
sur scène plutôt que d’assumer ses actes passés. Une attitude qui
passe très mal auprès de nombreux internautes et personnalités.

Le documentaire Netflix ravive la polémique

Cette nouvelle polémique intervient dans le sillage de la
diffusion sur Netflix depuis le 27 mars dernier de la mini-série
documentaire « De rockstar à tueur : le cas Cantat ». En trois
épisodes, elle retrace la chute de l’icône du rock français,
condamné à 8 ans de prison pour la mort de sa compagne Marie
Trintignant sous ses coups.

Le documentaire revient aussi sur le suicide en 2010 de
Krisztina Rady, mère des enfants de Bertrand Cantat. Des messages
vocaux glaçants laissés par Krisztina avant son geste fatal y sont
diffusés, révélant un quotidien de violences psychologiques et
d’emprise. De quoi relancer le débat sur la personnalité sulfureuse
du chanteur.


Marie Trintignant
, Bertrand Cantat se fait très discret dans
les médias. Il a purgé une peine de prison de jusqu’en 2007 et son
contrôle judiciare a pris fin en 2010.

Suite au suicide de Krisztina Rady en 2010, une enquête avait
conclu à une mort volontaire sans lien avec le comportement du
chanteur. Ce dernier n’a fait que de rares apparitions publiques et
interviews ces dernières années, mais ces déclarations suscitent de
nombreuses réactions indignées sur les réseaux sociaux. En effet,
beaucoup d’internautes jugent ses propos déplacés au regard de son
lourd passé judiciaire.