Ils sont 120 000 en France, 120 000 stomisés “définitifs” (d’autres le sont de façon temporaire). Des personnes qui, dans 80 % des cas, se relèvent d’un cancer, mais doivent apprendre à vivre avec une dérivation des voies urinaires ou digestives sur l’abdomen, impliquant le port d’une poche pour recueillir les effluents.
« C’est une annonce difficile à entendre. Elle implique un travail d’acceptation : il s’agit de faire le deuil de son intégrité physique. C’est encore très tabou, on en parle peu » constate Jacques Raby, président de l’IAS Dauphiné Grenoble (Information et…