L’ancien président lyonnais a répondu ce vendredi à son prédécesseur, qui avait notamment pointé du doigt les «dépenses excessives» de l’OL sous Aulas.
«Nous avons apprécié notre collaboration avec l’UEFA et avons proposé des projections financières et un plan de viabilité qui, selon nous, ont été bien accueillis», «Nous avons repris un club dont la taille et les dépenses étaient excessives et qui n’avait pas réussi à se maintenir au niveau de l’UEFA», «nous avons investi directement plus de 293 millions d’euros»… Jeudi en fin de soirée, le propriétaire de l’OL John Textor a publié un long communiqué offensif pour clarifier la situation financière de son club , en pourparlers avec l’UEFA.
Le dirigeant américain a dénoncé des «demi-vérités dangereuses» relayées par le journal l’Équipe puis repris par différents médias français. Le quotidien français a également pris le pouls des supporters lyonnais, pour la plupart inquiets et dénonçant tour à tour les «montages financiers bancals» de Textor ou la vente du club «sans service après-vente» de Jean-Michel Aulas. Une phrase qui a fait réagir le président historique de l’OL (de 1987 à 2023) ce vendredi, toujours dans l’Équipe .
«Moi, je ne voulais pas vendre. Ensuite, pendant trois ans, je devais assurer le service après-vente, justement. Mais j’ai été viré comme un malpropre au bout de cinq mois, il y a deux ans », a-t-il commenté. L’actuel président de la Ligue Féminine de Football Professionnel et possible candidat à la mairie de Lyon a ensuite embrayé sur les comptes du club rhodanien, avec toujours autant de vigueur. «En réalité, plus de 600 millions sont entrés dans les caisses et la dette a doublé dans le même temps. Je ne veux pas en rajouter, mais sous ma présidence, l’OL n’avait jamais eu de problème avec la DNCG ni avec l’UEFA. »