Tous les citadins n’ont pas la chance de posséder un jardin potager ni même un accès sur l’extérieur doté d’une jardinière. Les associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap) permettent de les mettre en lien avec un producteur, qui y trouve aussi un avantage économique.
Une nouvelle Amap, mise en place par l’équipe d’Habitat et humanisme, a récemment éclos au 93, rue de la Bastille, à Nantes (Loire-Atlantique), dans le quartier Monselet. Elle fait partie du réseau Inter Amap 44 et est ouverte à tous. Une vingtaine de mangeurs y sont inscrits. Pour rendre l’aventure viable, il en faudrait dix supplémentaires.
Des mangeurs déjà « convaincus »
Manger des légumes locaux, de saison et en vrac ? C’est l’avenir », s’enthousiasme Marie Nobile, membre de cette association, fournie par la fermette du Bois Olive, à Bouaye. Cette mère de famille se dit convaincue par la proposition de cette solution pour le plus grand nombre, dans un quartier très résidentiel où l’on peine à trouver un primeur autre qu’au sein d’une supérette ».
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Les personnes intéressées doivent signer un contrat les engageant à retirer un certain nombre de paniers à un rythme hebdomadaire, réglés d’avance (et pour six mois minimum). Le petit panier est à 12 €, le grand à 17 €. La permanence pour le retrait des paniers a lieu le mardi, de 18 h à 19 h, dans la cour du 93, rue de la Bastille. On peut aussi commander du pain.
Contact. s.desrues@habitat-humanisme.org ou via l’appli CAMAP.