Nicolas Bedos est allé sur le plateau de Quelle époque ! en faisant le dos rond. Venu faire la promotion de son livre, il a subi une véritable leçon de consentement de la part de Léa Salamé.

« Je vous avoue qu’on a hésité à vous inviter. Mais on a lu ce livre, il faut reconnaître que vous dites des choses, que ce n’est pas le livre d’un type qui vient pour pleurnicher sur son sort, qui vient de se plaindre d’une injustice, de l’époque, de la chasse à l’homme, que des femmes, des harpies, des hystériques poursuivent les hommes pour se venger » prévenait ainsi la journaliste en recevant le cinéaste.

Garde à vue vs Léa Salamé

Son livre Soif de honte se veut une introspection, en évoquant les faits d’agressions et de harcèlement sexuels pour lesquels il a été condamné, mais aussi le viol dont il dit avoir été victime dans ses jeunes années. « Pour la première fois, un homme, accusé et condamné, dit que oui, il a fait du mal, oui, il a abusé de son pouvoir, qu’il a eu un sentiment de surpuissance », ajoute néanmoins Léa Salamé.

Deuxième salve avec l’humoriste Paul de Saint Sernin qui illustre la question du consentement en annonçant que « les bénéfices tirés du livre seront reversés à des associations de victimes » sans avoir, bien sûr, consulté auparavant l’avis du principal intéressé, lequel a un peu de mal à sourire à la blague.

Même quelques jours plus tard, la pilule a du mal à passer. Le fils de Guy Bedos a ainsi confié au Figaro son ressenti de ce passage ans l’émission Quelle époque ! : « L’interview m’a presque fait regretter la garde à vue. Les policiers sont beaucoup moins obtus ». Léa Salamé appréciera.