Par

Adrien Filoche

Publié le

9 mai 2025 à 18h09

Démarré en septembre 2024, le chantier de l’unité d’addictologie de l’hôpital Saint-Julien, à Petit-Quevilly (Seine-Maritime), près de Rouen, avait été retardé par une découverte hors du commun. En effet, des vestiges archéologiques liés à la présence des dépendances du château d’Henri II Plantagenêt avaient été découverts lors des excavations sous le futur bâtiment. Aujourd’hui, les travaux ont bien avancé, avec à l’horizon une livraison finale dans les prochains mois. On fait le point.

Une trentaine de lits dans cette nouvelle unité

En plus d’offrir un meilleur confort aux personnels et aux patients, cette nouvelle unité prévoit une augmentation du nombre de lits d’hospitalisation complète dédiés aux sevrages. Au total, la nouvelle unité comptera une trentaine de lits. De nouveaux équipements, à l’instar de salles de convivialité, d’ergothérapie, d’art-thérapie, seront également implantés.

« C’est tout un service de soins qui existe déjà sur le bâtiment du CHU mais qui sera concentré sur une unité beaucoup plus représentative et nouvelle avec un hôpital dédié exclusivement à l’addictologie », explique Philippe Coulon, ingénieur en charge des travaux au CHU de Rouen.

Plus de sécurité et de confort

Du côté des soignants, le nouveau bâtiment est particulièrement attendu. « C’est un projet qu’on espère voir aboutir depuis très longtemps », insiste Alexandre Baguet, chef du service addictologie, dans une interview publiée par le CHU.

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« Cela va changer beaucoup de choses pour les patients. Actuellement, il y a deux possibilités d’entrer et de sortir du service. Il n’y en aura qu’une », explique-t-il. Cette nouvelle unité, plus adaptée, assurera, selon le médecin, « une meilleure surveillance et un meilleur contrôle des visites ».

La livraison du bâtiment est prévue fin 2025 selon le CHU de Rouen.

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