« Ah bon, c’est la statue de Louis XVI ? », interroge Clémence, Nantaise de fraîche date. Au pied de la colonne de la place du Maréchal-Foch, il n’est pas évident de reconnaître le monarque drapé, à l’antique, dans une toge. C’est pourtant l’une des deux seules statues du roi guillotiné pendant la Révolution française à se trouver encore dans l’espace public en France. Une statue que le « Voyage à Nantes », la grande manifestation culturelle estivale nantaise va faire « disparaître » pendant deux mois en l’entourant de miroirs.
Un crime de lèse-majesté ? En tout cas une seconde mort qui suscite le courroux de Louis de Bourbon, descendant de Louis XIV et prétendant légitimiste au trône de France.