Déplorant «l’hyperviolence» constatée dans la nuit de mercredi à jeudi, à Paris, après la qualification du PSG, le ministre de l’Intérieur se veut prévoyant en vue de la finale.
Bruno Retailleau a dénoncé vendredi «l’hyper violence» qui s’est manifestée mercredi soir à Paris à l’occasion de la rencontre PSG-Arsenal (2-1) en demi-finale de Ligue des champions, et annoncé qu’un «dispositif spécifique» de sécurité serait mis en place dans la capitale le 31 mai, pour la finale.
En déplacement dans le Finistère, le ministre de l’Intérieur était interrogé par le quotidien L’Équipe sur les incidents survenus à l’occasion de cette rencontre, qui a vu la qualification du club parisien au Parc des Princes. Au moins 45 personnes ont été interpellées après des incidents dans la nuit de mercredi à jeudi et trois personnes ont été blessées – dont un mineur grièvement -, percutées par une voiture dont le conducteur a été placé en garde à vue jeudi.
On voit bien qu’on a des individus qui viennent simplement pour s’adonner à leurs activités favorites: le trouble à l’ordre public.
Bruno Retailleau
Il avait pris la fuite à pied, abandonnant au milieu de la foule son véhicule, qui, selon les images diffusées sur les réseaux sociaux, a été détruit et incendié. «C’est toujours la même chose, cette hyperviolence. Et ce n’est pas seulement une violence post-match, puisque les premiers faits ont démarré avant la rencontre. On voit bien qu’on a des individus qui viennent simplement pour s’adonner à leurs activités favorites: le trouble à l’ordre public», a déclaré Bruno Retailleau. Soulignant qu’il y avait eu «une quarantaine de gardes à vue», il a dit «espérer que la justice sera très, très ferme».
Interrogé sur le risque de nouveaux débordements à Paris, le 31 mai lors de la finale qui opposera le PSG à l’Inter Milan, à Munich, le ministre a annoncé, sans donner de détails, la mise en place d’un «dispositif spécifique» de sécurité en coordination avec le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez.
Plus généralement, Bruno Retailleau a fait part de sa volonté de faire du «combat contre la violence, notamment dans et autour des stades, une priorité», avec notamment une multiplication des interdictions de stade. «J’ai demandé aux préfets et aux forces de l’ordre de cibler les individus les plus dangereux», a prévenu le ministre, par ailleurs candidat à la présidence de LR.