Le « coup dur », « sinon mortel », porté au réseau de la Castellane n’était certainement pas un coup de grâce. Deux semaines après l’annonce par le ministre de l’Intérieur d’un vaste coup de filet ciblant les cadres de la puissante organisation, le trafic a repris du poil de la bête dans cette cité du 16e arrondissement, devenue depuis un an et la visite du président Macron, un symbole de la lutte contre le trafic de stupéfiants.
Le 5 mai, une fusillade a même éclaté aux portes de la cité, blessant grièvement un jeune guetteur – une première ici, depuis plus de 7 ans.