À peine le temps d’apercevoir ce grand gaillard, flanqué d’un sweat à capuche bleu marine et d’un bas de jogging noir, accoudé aux vitres du box des prévenus, que son avocat a sollicité le huis clos, au regard du profil psychologique de son client, qui serait atteint d’un syndrome de persécution. Ni la représentante du parquet, ni la juge des libertés et de la détention n’y ont vu d’objections, ce vendredi soir, au tribunal judiciaire de Paris.
Les débats sur l’avenir de cet homme, âgé de 28 ans, mis en examen quelques minutes auparavant pour « meurtre » sur un jeune de 22 ans, commis dans la nuit de mardi au mercredi 7 mai, porte de Pantin, dans le XIXe arrondissement de Paris, ont donc eu lieu à l’abri des regards.