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Le vendredi 9 mai à 21h05 France 5 diffuse Ad Astra. Un film de science-fiction signé James Gray, un réalisateur qui a su très bien s’entourer.
Après Little Odessa (1994), La nuit nous appartient (2007), Two Lovers (2008) ou encore The Immigrant (2013) et The Lost City of Z (2016), James Gray a changé de braquet en 2019 avec Ad Astra. En effet, le réalisateur s’est attaqué pour la première fois de sa carrière à la science-fiction. Un saut dans l’espace effectué en compagnie de Brad Pitt, Liv Tyler, Ruth Negga, Tommy Lee Jones, Donald Sutherland ou encore Kimberly Elise. Et pour cela, sachez que le réalisateur et l’équipe du film ont pu compter sur une précieuse aide… Celle de la NASA !
Ad Astra : le saut dans l’espace de Brad Pitt et James Gray
Pour Ad Astra, James Gray n’a reculé devant rien. En effet, le cinéaste s’est inspiré des recherches d’Enrico Fermi, rien de moins qu’un prix Nobel de Physique. Un scientifique ayant travaillé sur l’énergie nucléaire et qui pensant que les États-Unis avaient que peu de chance de survivre à une première fission nucléaire… Apocalypse Now et le roman Au cœur des ténèbres, signé Joseph Conrad, ont complété le tableau pour une aventure folle. Ici, on suit ainsi Roy McBride, astronaute voyageant au sein du système solaire pour retrouver son père disparu dans une précédente expédition spatiale, il y a 16 ans. Par ailleurs, un mystère menaçant l’humanité devra être percé par un McBridek, interrogeant la place de l’homme dans l’univers…
Ad Astra : l’un des films de science-fiction les plus réalistes ?
Si la question de la présence extra-terrestre est abordée, sachez que James Gray a tout fait pour s’assurer qu’Ad Astra paraisse le plus réaliste possible. La production a ainsi bénéficié de l’aide de plusieurs agences spatiales, dont la célèbre NASA. Par ailleurs, un ancien astronaute de la maison, Garrett Reisman, ayant rejoint la station spatiale internationale à deux reprises, a partagé aux équipes ses souvenirs d’expéditions. Une source comme aucune autre, qui a été aux côtés du réalisateur pendant l’écriture du scénario, mais également lors de la mise en boite de scènes spécifiques. Notons que ce n’est pas le seul à avoir conseillé James Gray et ses équipes, car Robert Yowell a aussi été de la partie. Personne d’autre qu’un ingénieur en aéronautique ayant travaillé durant 30 ans à la NASA.