Commentant l’Évangile, vendredi, à la messe pontificale, l’ancien missionnaire a donné le ton avec netteté : il y a urgence à annoncer joyeusement et audacieusement la Bonne Nouvelle.

Depuis que Robert Francis Prevost est devenu pape sous le nom de Léon XIV, qui ne s’est jeté sur la biographie de cet Américain du Nord qui a le cœur au sud ? Son histoire sied à merveille à l’Église catholique : par essence universelle.

Mais ce sont ses actes et ses paroles qui vont vraiment le révéler. Jeudi soir, ses quelques mots au balcon de Saint-Pierre parlaient de paix « désarmée et désarmante » et montraient d’emblée un pasteur plein de sollicitude. Ce que confirma sa citation de son maître, saint Augustin : « Avec vous, je suis chrétien ; pour vous, je suis évêque. » C’était assumer immédiatement la part paternelle et fraternelle de la charge qui vient de lui être confiée.

Sa première homélie, prononcée vendredi à la messe pontificale célébrée à la chapelle Sixtine, donne des indications sur sa personnalité et son programme.

Comment ne pas noter d’emblée l’extrême humilité du souverain pontife, désormais à la tête d’une institution bimillénaire qui compte…

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Le Figaro

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