CHRONIQUE – L’affaire de l’autoroute Castres-Toulouse illustre à la perfection les libertés que s’autorise le juge administratif.
Le réseau autoroutier français compte près de 12.000 kilomètres. Mais depuis 1994, on ne parvient pas à achever 53 kilomètres d’autoroute entre Castres et Toulouse. Tout le monde s’était pourtant prononcé pour, la région Occitanie (présidée par Carole Delga, PS), le Tarn et la Haute-Garonne, les communautés d’agglomérations, ainsi que le Conseil d’État, le Conseil constitutionnel, les ministres et préfets successifs. Depuis sept ans, l’État n’avait cessé de réaffirmer son « attachement à la réalisation de cette infrastructure ».
Les financements réunis, 50 % État, 50 % collectivités, les travaux avaient pu être entrepris – une partie allait même être achevée cet été et l’autre à la fin de l’année ! Mais le 27 février dernier, trois jeunes juges du tribunal administratif de Toulouse, saisi par des « écolo-mélenchonistes », prononcent l’arrêt du chantier. Au nom de la protection des grenouilles, des fleurs des champs et de la faune sauvage… Dix jours après, 10.000 personnes…
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